Accueil

Commentaires

Lemierre Jean-Louis

Bonjour
Merci et félicitations pour ce site.
Maintenant, si je peux me permettre, il faut absolument entreprendre quelque chose pour faire l'histoire de l'action et des idées de votre père. Pour montrer comment il est possible de comprendre son temps. Avec à l'esprit que ce qu'il a pu faire peut servir de leçon pour aujourd'hui.
Cordialement
JL Lemierre
Le Mans

François-David Lemierre

Je reposte ici ce que j'avais écrit sur le forum de L'Express à propos de sa carrière politique :


Je crois qu'il ne faut pas regretter cet engagement politique. Il faut le remettre dans le contexte aussi. Avant mai 68, la gauche non communiste reprenait des couleurs, le discours de Mitterrand et de la Fédération était en train de se rapprocher de la sociale-démocratie. Et puis Mendès était revenu à l'Assemblée en 1967.

Malheureusement, mai 68 a tout détruit (c'est incroyable quand on y pense). JJSS voulait agiter des idées. Il l'avait magnifiquement fait durant presque 15 ans à L'Express. Mais il sentait que çà ne suffisait plus. Les salles étaient remplies lorsqu'il tenait conférence sur Le Défi amériain. Et j'ai lu nombre de compte-rendus où les gens sortaient en disant "Celui là au moins il semble vouloir faire quelque chose". Il avait souvent prédit des choses qui s'étaient réalisées. Et çà ne le rendait pas heureux de ne pas arriver à changer le cours des évenements. Donc il se sentait finalement impuissant en tant que patron de presse. C'est aussi pour çà qu'il a tenté une vie politique. Il avait peut être aussi la conviction qu'il y arriverait. Sa mère lui avait tellement monté la tête que beaucoup en serait devenu "mégalo".

J'ai travaillé particulièrement sur cette période (1966-1974). Avec le recul, même l'épreuve de Bordeaux ne me paraisait pas si ridicule. Il était le seul à parler comme un vrai social-démocrate, alors qu'à l'époque même Michel Rocard au PSU parlait encore un double language marxiste... en traitant JJSS de "camelot du management" (Par contre en 1974, Rocard avait réalisé sa conversion puisqu'il était totalement d'accord avec les propositions que JJSS avait fait à Mitterrand en vue d'un accord, propositions que FM a refusé car c'était en total décalage avec le délirant programme commun). Or la gauche s'est "débinée" devant Chaban à Bordeaux. JJSS (qui avait le vent en poupe après sa superbe élection à Nancy) et Mitterrand s'étaient mis d'accord sur le nom de Robert Badinter. Et finalement, Badinter et Mitterrand ont trouvé une excuse bidon pour se retirer, car il avait peur qu'en cas de bon ballotage, JJSS et sa stratégie de centre-gauche leur posent un probleme dans la mise en place d'un accord avec les communistes.
Entre un visionnaire comme JJSS et Georges Marchais, Mitterrand a choisi ! Un choix à peine croyable, mais payant électoralement...
Oui JJSS était trop en avance, surtout dans le contexte des années 70 entre les gaullistes qui detestait l'Europe à l'époque (il faut resortir les insultes que JJSS se prenait d'un coté comme de l'autre, c'est savoureux avec le recul) et les communistes qui proposait tout et n'importe quoi. Bref, il a eu son utilité.
Après le brillant succès de L'Express, il a montré que -les historiens s'y pencheront un jour- ce n'était pas totalement anachronique de parler d'Europe fédérale, de monnaie unique, d'informatisation, de globalisation de la consommation en 1969. JJSS a été là pour le montrer. Et d'une certaine façon, il est avec Mendès l'exemple que des hommes politiques peuvent être droits, intégres et visionnaires.

François Brutsch

Ravi de découvrir et le blog et le site! Voici déjà le petit mémorial virtuel que j'avais improvisé sur le blog "Un swissroll":

http://swissroll.info/?2006/11/07/822-mort-de-jjss

François-David Lemierre


Je ne me souviens pas vraiment de la première fois où j'ai entendu parler de Jean-Jacques Servan-Schreiber. Né en 1979, j'ai commencé à prendre un minimum conscience de la vie politique de mon pays en 1986. Mon père, socialiste rocardien, avait des autocollants des législatives "Au secours la droite revient" que je trouvais amusant. Alors que Balavoine, Coluche et Le Luron nous quittaient, les étudiants criaient "Devaquet, si tu savais, ta réforme où on se la met...". Je rêvais d'avoir moi aussi un badge "touche pas à mon pote". Les noms de Malik Oussekine, Marcel Carton et Jean-Paul Kaufmann résonnaient dans ma tête de petit écolier. Plus tard, j'ai appris que 1986 était également l'année de la disparition de Gaston Defferre, Brigitte Gros et Jacques de Bollardière. Une année césure ? Aujourd'hui je suis sur que, quelque part, il y a eu un avant et un après 1986.

JJSS. Mais bien sur, le sketch génial de Coluche sur le personnel politique français des années 70. Il y assassine Jean Lecanuet. "JJSS, on ne dit que les initiales car lui le temps que tu dises son nom, tout le monde est parti. Alors lui il est bon : recordman du monde de petite durée au gouvernement ! Il sert les louches et vérifie les robinets et puis il se casse..." Pour des gens qui n'ont pas vécu les années 70, ce sketch était la seule évocation régulière à la radio de JJSS.
Alors je demande à ma mère : "Mais qui est-ce en fait ce JJSS ?"
- L'idole de ton père quand on était jeunes mariés ! Un très bel homme !
Un second commentaire tombe très vite : "Lui au moins il n'a pas fait de politique pour faire carrière. On entendait beaucoup parler de lui et puis du jour au lendemain, plus rien. Il est complètement sorti de la circulation je crois".
Il n’en a pas fallu plus pour aiguiser ma curiosité. Un homme qui disparaît, on a tout de suite envie de savoir pourquoi, et ce qu’il devient.
Je découvre qu’il est le fondateur de L’Express, proche de Mendès France. Tient tient. Mon père me fait lire les deux tomes de ses mémoires. Passionnant. Dès le lendemain, j’appelle tous les incompétents qui nous dirigent des « fossoyeurs ». L’image me plaît.
Un lien presque sentimental se crée avec Servan-Schreiber du fait de mon histoire familiale. Mon père et mon grand-père maternel ne se sont jamais vraiment entendus. Pourtant le premier est rocardien au PS et le second a connu Jacques Delors à la « vie nouvelle ». Et ils lisaient tous les deux L’Express dans les années 60 et 70. Voilà le lien : Mendès France et ses trois fils. Alors que ma sœur couvre les murs de sa chambre de photos en noir et blanc de stars du cinéma, je me demande s’il n’existe pas une photo sensationnelle où PMF serait entouré de JJSS, Rocard et Delors. Je rêve bien sur.
Au lycée, voilà que je grave les tables de « JJSS, L’Express, 1953 », mais aussi je le confesse de « Ayrton Senna Forever » et de « Je t’aime Elodie ». Plus tard à la fac, je ne peux pas parler de politique sans évoquer JJSS, ce gars qui avait vu et compris tant de choses avant tout le monde. Alors qu’il parlait de « Software » en 1966, notre président, Jacques Chirac, se fait pincer à la télé en ignorant ce qu’est une sourie d’ordinateur ! Nous sommes je crois en 1998. C’est à peine croyable.
Je me souviens de l’été 1999 et d’un stage d’archéologie. Pendant une heure, j’avais scotché mes copains sur l’affaire du Concorde après une N-ième lecture des « Fossoyeurs ».

Les années de fac passent et me voilà enfin en maîtrise. Je choisis de prendre comme professeur référant Christine Manigant, agrégée, prof à Sciences-Po et spécialiste d’histoire politique contemporaine. Très vite je lui parle de JJSS et de L’Express. Après quelques vérifications, peu d’études ont été mené sur ce sujet. C’est l’occasion rêvé.
L’étude des réseaux est une des problématiques appréciées par les historiens universitaires. JJSS est justement un archétype de ses hommes qui sont à la croisée de nombreux réseaux.
La bibliothèque la plus proche de chez moi qui dispose d’une bonne collection d’Express est à Angers. En épluchant presque 10 ans d’Express de 1966 à 1974, je découvre un homme et une époque, presque un autre monde. Alors que j’étais jusque là un étudiant en histoire assez moyen, mon sujet me passionne et j’obtiens la meilleure mention. Cela me fait penser à la phrase de Françoise Giroud sur JJSS : « Quand on travaille à ses côtés, il vous éclaire sous votre meilleur jour, il vous donne envie de vous dépasser ».
Ces deux mémoires me rendent JJSS plus humain. Je l’avais un peu idéalisé, et je découvre quelques défauts et des histoires rocambolesques. Je trouve dans les archives de l’Institut Mendès-France une correspondance manuscrite entre les deux hommes. C’est très émouvant. Surtout lorsque je tombe sur ce petit mot écrit par JJSS après une conversation avec PMF sur la possible chute de son gouvernement qu’il pressent. A peine rentré chez lui, JJSS écrit un mot à son mentor sur ce qu’ils viennent de se dire. « Je suis presque désespéré » confit-il.

En février 2006, Sabine me reçoit moi et mon père pour que je confie à la bibliothèque universitaire du Mans une centaine de livre de JJSS. Je suis tellement impressionné par son courage et sa gentillesse que je ne sais pas quoi dire. Une vraie leçon humaine.
Le soir, je sors du cinéma une heure avant la fin du concert que mon père est allé voir à l’Olympia. En l’attendant, je décide d’aller faire le tour du quartier à pied. Place Vendôme, Rue de Rivoli, place de la Concorde, Eglise de la Madeleine. Il fait froid ce soir là. En marchant à travers les rues de Paris, je pense alors aux premières phrases de l’épilogue des Fossoyeurs :
« Paris, au cœur de cet hiver, quand le soir descend sur la ville et qu’elle fait donner ses lumières, Paris élève l’âme.
Par sa beauté d’abord – unique, il me semble, comme je marche à travers ses nuits – mais aussi, par ses messages ».

Matthey de l'Etang David

A quinzes ans,je me suis intéreéssé à la politique.En regardant la vie politique française,j'ai tout de suite eu un coup de coeur pour JJSS.Un homme qui ruait dans les brancards,un homme politique atypique,dont ceules ses convictions fut son chemin.Un homme en effet qui voyait trés loin,une analyse précise,radicale,des fois cassantes,qui ont dérangés le ronron des politiciens de l'époque..Je lui avait écrit du haut de mes quinzes ans,et lui a répondu de manière personnelle avec son feutre noir au gamin que j'étais.Je le savais malade,cela m'avait attristé,sa mort m'a bouleversé.Mais je sais qu'il y a des etres qui ne meurent jamais vraiment,dont la pensée,le combat prdure au.delà des générations futures.

Martin Christian

Jean-Jacques est mon inspirateur celui qui m'a guidé dans mon action d'homme tant sur le plan politique et sur le plan professionnel. Très jeune, habitant Champigny sur Marne en banlieue parisienne c'est l'esprit de révolte qui m'anime. J'ai 11 ans en 67 quand je dois traverse en velo chaque matin un des plus grand bidonville de France pour rejoindre mon collège.A la méme période le news magazine Allemand Der Spiegel titre à la une avec une photo du bidonville de Nanterre et du concorde"Frankreich die grande nation", puis mai 68 .D'un milieu modeste j'ai la chance d'être de mère Allemande et de père cheminot (je paye pas le train) je voyage en Europe et le décalage entre l'Europe du nord et la France est criante. Ici à Champigny la misère et la cité dortoir à 10km de Paris, là bas la croissance économique et la justice sociale prédomine .Ma conscience politique est né,et c’est le référendum de 1972 sur l’entrée de la GB qui me rend « Schréberien » puis l’année suivante mon adhésion au Parti radical. Cette même année marquera ma sortie du système scolaire ;j’ai 17 ans ; je sais à ce moment que le modèle jacobin autoritaire est une formidable machine à exclure et je comprends que nous sommes sous un régime colonial qui ne se réformeras pas. Exclu, humilier, minoritaire, incompris c’est Jean Jacques et le parti radical et la lecture du Monde qui me sauveront. Je participerai à tous les congrès radicaux en fervent supporter de jean-Jacques. Mais dés 78 Jean-Jacques n’est déjà plus là, la réforme non plus ,Jean Jacques inconsciemment doit se rendre compte que le pays subi et subira toujours à reculons les changements. Il sera donc absent après le défi mondial,après lui plus personne en France ne sera en mesures d’expliquer et de donner une voie au pays face aux enjeux de la globalisation On pourrait pourtant s’imaginés qu’elle aurait été la force de sa parole et la richesse de ses propositions. La France, elle remplit ce double tour de force d’avoir les impôts Suédois et les problèmes d’insécurité américain. Les injustices sociales, l’immigration non acceptée et ses voitures brûlées,une grande partie de la jeunesse rejetée dont je comprends par ma propre expérience le désarroi . Bref le déclin. Pour ma part je suis devenu chef d’entreprises à défaut de pouvoir faire autre chose élu radical de l’opposition à Champigny sur Marne.
Jean Jacques nous a quitté pour de bon. Je suis orphelin.

Christian Martin

Zenny

Bonjour,

To-day, in the very early morning, I was listening softly to the radio and had the huge pleasure to hear that Ms Drew Gilpin Faust is the President of Harvard. So did confirm the Harvard website. And my thought went to you right away.

So many are those who, simply, have no time (Jean-Louis would say Vie, n'est-ce pas) or have decided different priorities.

In these few hours separating the twelfth of never from the thirteen of February, so yours dear Jean-Jacques, do allow me, please, to say silently a sincere and true

Bonjour, Jean-Jacques !

VERITAS is still the most beautiful word ever. You made, with your true friends, an evidence for us all.

THANK YOU for being who you are.

Most respecfully to all those dear to
your heart,

Jenny.

N.B. : Unforgettable were the years when
we worked with a similar aim.

We need you badly nowadays.

Patrick Bigot

Je dois une bonne partie de ma culture politique à Jean-Jacques et à l'équipe de l'Express depuis 1966 (et suis toujours abonné).
JJSS me fascinait par son dynamisme,son courage, sa modernité, et sa vision du futur. Il m'a laissé du point de vu politique une culture Mendèso-Barriste c'est à dire, de mon point de vue: toujours dire la vérité aux français même si ce n'est pas populaire, et en particulier en ce qui concerne les finances de la France.
Aujourd'hui je soutien François Bayrou un peu pour les mêmes raisons et parce que, comme Jean-Jacques, je crois qu'il faut faire travailler ensemble des personalités compétentes de droite ou de gauche pour que se dégage un consensus majoritaire sur les réformes essentielles à effectuer dans notre pays.
Il y a t-il quelqu'un dans la famille Servan-Schreiber qui pourrait se lever et dire tout haut: En mémoire de Jean-Jacques
j'apporte mon soutien, mes compétences et mon enthousiasme à François Bayrou.
Merci de vos commentaires.

dpFashion

Bonjour,

Merci pour ce blog.

Jss est notre modèle à tous, pour ceux qui travaille dans le monde de l'information et d'Internet.

Sans lui, rien de tout ce qui existe et ce qui va venir n'aurai pu avoir lieu.

A bientôt

David Puissant

JC Genoud-Prachex

J'ai toujours été un fervent de JJSS.
Depuis que j'ai atteint l'âge des convictions, j'ai fait miennes les siennes.
Ciel et Terre reste une référence considérable.
J'ai dévoré SON Express,
j'ai été réformateur,
j'ai été UDF
Je le suis encore
grâce à lui.

Rest in peace, great man :
Now you know the cost of freedom is buried in the ground.

François-David

Une très belle video de François Bayrou après les obsèques de JJSS.
http://www.dailymotion.com/visited/search/jjss/video/xy8mp_francois-bayrou-aux-obseques-de-jjs

Weidmann

Jean-Jacques Servan-Schreiber vient de mourir. Pour moi, disparaît l’un des hommes de réflexion et d’action les plus attachants de la seconde moitié du XXème siècle. C’est d’abord un penseur du futur d’une rare acuité intellectuelle. Le journalisme moderne, c’est lui, avec l’Express qui fut d’abord une référence de combat pour de nombreux jeunes, dont j’étais, pendant l’affreuse guerre d’Algérie, puis un jardin accueillant les meilleures fleurs de la pensée française, écrivains-journalistes de haute volée tels Malraux, Mauriac, Sartre, Camus, Revel pour ne citer que les plus célèbres.

La prise de conscience de la mondialisation, c’est lui. Relisez Le défi américain, vous y verrez toute la suprématie américaine qui s’avance et l’Asie qui lui emboîte le pas. La place prépondérante que prendra l’informatique dans la vie économique et la formation des jeunes, il l’a vue avant tout le monde, en France, et tenta d’en faire prendre conscience les hommes au pouvoir à ce moment-là ( François Mitterrand et ses ministres) avec un succès très mitigé. Visionnaire par sa faculté d’étudier le présent et d’y voir les grandes tendances qui se dessinent, mondialiste lucide, européen convaincu et régionaliste acharné, il dessina, à sa façon, les grandes lignes d’un nouvel humanisme pour notre époque de matérialisme échevelé, basé sur les capacités intellectuelles de chacun. Nul n’a mieux parlé de la formation, du management participatif que lui, qui voyait dans chaque homme et chaque femme, un potentiel infini de ressouces. Féministe avant tout le monde, il assura la promotion professionnelle de nombreuses femmes : Madeleine Chapsal, Françoise Giroud, Catherine Nay, pour n’en citer que quelques unes.

La politique l’attira, il en fit et s’y brûla les ailes. Il fut d’abord collaborateur de Pierre Mendès-France, l’homme le plus compétent et le plus courageux de la IVème république; ami de François Mitterrand et de Gaston Defferre, il refusa de les suivre dans leur aventure politique avec les communistes. Ennemi des étatistes bornés, comme des marxistes intolérants, il devint ministre de Valéry Giscard d’Estaing en 1974. Son opposition aux thèses gaullistes signa sa mort politique. Il faut dire que ce don Quichotte passionné, pressé, ennemi de toute démagogie, était peu fait pour le milieu politique français. Il se retrouva en Amérique, chargé des relations internationales de l’Université de Carnegie-Mellon à Pittsburg ; la présence, à ses côtés, de ses quatre fils, qu’il chérissait par dessus-tout, assurant apparemment un bonheur complet. Jusqu’à ce que la maladie le prenne. Il revint en France, terminer sa vie dans sa propriété familiale en Normandie.

Qu’on ne s’y trompe pas, l’image qu’on a voulu donner de lui : imprévoyant, bondissant et léger est fausse. JJSS est l’un de nos héros nationaux les plus lucides et les plus graves. Son idéal était le développement de son pays et, partant, le bonheur des Français.

Serge Weidmann

Article paru dans le blog :
« Le Clermontois libre » : http://clermontois-libre.cyberbougnat.net/
Voir le blog de l’auteur : « Vent d’Auvergne » : http://ventdauvergne.canalblog.com


Gilles Bach

Voilà 5 ans que JJSS nous a quitté; je me permets de reprendre l'importance de la proposition du premier message posté par Jean-Louis Lemierre de créer une fondation, ou à défaut une petite association pour faire vivre les idées et l'action de JJSS.

Car il était unique. Car ses fulgurances et idées étaient prodigieuses. Car la France en a besoin. Aujourd'hui plus que jamais. Et car il doit influencer de nouveaux leaders pour inspirer la France à nouveau.

Gilles Bach, 35 ans, qui a vraiment découvert JJSS à travers la biographe de Bothorel, et qui a beaucoup "googlé" derrière pour en savoir plus encore sur les idées. Et qui à chaque découverte, et lecture de ses livres, a été ébloui, inspiré, bluffé, comme je ne l'ai jamais été par aucun autre leader français.
Et ceci doit être partagé.

Bien cordialement.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.